Des pièces passées au crible
Introduire une pièce dans le fente d'un distributeur permet d'acheter toutes sortes de bien ou de services - billets de train, liaisons téléphoniques, boissons, bonbons, photocopies - et même de faire tinter les "machines à sous".
Mais avant de réagir, l'appareil vérifie chaque pièce et la soumet à une série de contrôles. Il la refuse si elle est d'une valeur inférieur à celle demandée, si elle est étrangère ou s'il s'agit d'un simple jeton.
Toutes les pièces, dans le monde entier, possèdent leurs caractéristiques. Elles se distinguent les unes des autres par le diamètre, l'épaisseur, le poids et la composition de l'alliage. Les distributeurs vérifient tous ces aspects spécifiques, et ce n'est que lorsque la pièce a suivi le bon parcours qu'elle peut devenir efficace.
Un distributeur type fonctionne ainsi. Le contrôle commence au niveau de la fente elle-même; les pièces trop larges, trop épaisses ou tordues ne sont pas acceptées.
Une bonne pièce tombe dans un berceau équilibré avec précision. Si elle est assez lourde, le berceau bascule et elle glisse sur la rampe d'admission. Trop légère, elle ne peut déclencher le mécanisme et tombe dans la rigole de rejet.
Une pièce acceptée suit la rampe jusqu'à un aimant qui ralentit sa course lorsqu'elle passe dans son champ magnétique. La réduction de sa vitesse dépend de sa composition, chaque métal réagissant différemment à l'influence de l'aimant.
Une "vraie" pièce est suffisamment freinée pour changer de trajectoire et éviter l'obstacle suivant, le déflecteur. Elle percute le séparateur selon un angle qui la dirige sur la bonne voie. Les pièces trop lourdes ou peu sensibles à l'aimantation heurtent quant à elle le déflecteur, rebondissant du mauvais côté du séparateur, et tombent dans la rigole de rejet.